Rythmes scolaires : des annonces claires comme du mazout

Publié le par fcpe89

 

 

Les annonces  de Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale sur la suppression des cours du samedi matin à l’école primaire sont ambiguës et n’affichent qu’un seul objectif : séduire l’opinion publique.

 

 

La FCPE ne peut se satisfaire que les 3 heures supprimées le samedi matin soient affectées uniquement à 15% des élèves en difficulté. La fédération demande à ce que les heures de soutien soient affectées à tous les enfants selon le principe d’égalité des citoyens devant le service public.

 

Il est incompréhensible de vouloir imposer 3 heures de classes supplémentaires aux seuls enfants en difficulté, dont on ignore les critères de sélection, ce qui déboucherait sur une stigmatisation de ces enfants.

 

 

Le ministre est encore ambigu quand il décide de faire des annonces tout en refusant de se prononcer clairement sur la semaine de quatre jours ou sur la semaine continue de quatre jours et demi. Il est d’ailleurs paradoxal que le ministre mette en place la semaine continue dans la ville dont il est maire et qu’il ne l’envisage pas pour l’ensemble du pays. Encore une contradiction !

 

Le ministre est resté totalement muet sur le calendrier annuel et sur l’organisation de la journée.

 

Il annonce une réduction du volume d’heures travaillées tout en occultant, qu’en France, les programmes intègrent un volume hebdomadaire d’activités sportives et artistiques. Veut-il externaliser ces enseignements et de ce fait en priver des millions d’enfants ?

 

 

A part faire des annonces pour séduire l’opinion publique, le ministre ne se prononce pas sur les conséquences d’une suppression pure et simple des cours du samedi matin, mesure qui serait désastreuse si l’on passe à la semaine des 4 jours.

 

La FCPE exige une consultation de l’ensemble des membres de la communauté éducative.

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